Notes sur le Dhamma
Le but principal de ces Notes sur le Dhamma est de signaler certaines erreurs d’interprétations courantes, la plupart traditionnelles, des Suttas en Pāli, et d’offrir à la place quelque chose de certainement moins facile mais, probablement, de plus adéquat.
174 p.
€ 20,00
« Le but principal de ces Notes sur le Dhamma est de signaler certaines erreurs d’interprétations courantes, la plupart traditionnelles, des Suttas en Pāli, et d’offrir à la place quelque chose de certainement moins facile mais, probablement, de plus adéquat. Ces Notes présume, par conséquent, que le lecteur soit (ou soit prêt à devenir) familiarisé avec les textes originaux et avec le Pāli (car même les traductions les plus compétentes sacrifient l’exactitude au style et les autres induisent sérieusement en erreur). Elles supposent également que l’unique intérêt du lecteur dans les Suttas en Pāli est une question de santé spirituelle personnelle. Le lecteur est présumé être subjectivement engagé avec un problème d’anxiété, le problème de son existence, qui est aussi le problème de sa souffrance. Il n’y a, par conséquent, dans ces pages, rien qui puisse intéresser le savant professionnel, pour qui la question d’existence personnelle ne se pose pas, car l’intérêt global du savant est d’éliminer ou d’ignorer le point de vue individuel dans l’effort d’établir une vérité objective – une synthèse de faits publics qui se voudrait impersonnelle. Le point de vue des choses principalement horizontal du savant, cherchant des connections dans l’espace et le temps, et son approche historique des textes, lui exclut toute possibilité de comprendre un Dhamma que le Bouddha lui-même a qualifié d’akālika, ‘sans durée’. Uniquement par un point de vue vertical, tout droit dirigé vers l’abyme de son existence personnelle, un homme sera capable d’appréhender la périlleuse insécurité de sa situation ; et seul un homme qui comprend cela est préparé à écouter l’Enseignement du Bouddha. Mais le genre humain, semble-t-il, ne peut beaucoup supporter la réalité : les hommes, pour la plupart, reculent alarmés et consternés par cette vertigineuse vue directe de l’existence et cherchent refuge dans les loisirs. »